Un mémorandum d’entente entre le Maroc et le Ghana dans le domaine des routes et des autoroutes
En marge du 10e Congrès national de la Route qui se déroule à Al Hoceima, le Maroc et le Ghana ont signé, mercredi 26 septembre 2018, un mémorandum d’entente instituant la coopération technique entre les deux pays en matière d’élaboration des stratégies et des plans liés aux routes et aux autoroutes.
Le mémorandum, étalé sur deux années renouvelables, a été signé par le ministre de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, Abdelkader Amara, et le ministre des Routes et des Autoroutes du Ghana, Kwasi Amoako-Attah. Ce mémorandum prévoit une coopération en matière d’élaboration des stratégies et des plans liés aux routes et aux autoroutes.
Le texte couvre également la construction, le développement, la maintenance et la gestion des infrastructures routières, la construction des ponts et des ouvrages d’art, l’assistance technique dans l’élaboration des études et des travaux liés à ces infrastructures, et l’amélioration des capacités des ressources humaines.
Ce mémorandum «permettra de renforcer la coopération entre les deux pays, et de tirer profit de l’avancement du Maroc en matière d’infrastructures routières, et dans d’élaboration des stratégies dans ce domaine», a indiqué Amoako-Attah dans une déclaration à la presse à l’issue de la cérémonie de signature.
Ce document est «de nature à assister nos pays dans le développement de leurs réseaux routiers, épine dorsale de la croissance économique», a-t-il souligné. Et d’ajouter qu’il s’agit là d’un «exemple édifiant de l’action commune et de la coopération entre des pays africains, tout en consolidant davantage la coopération Sud-Sud».
De son côté Amara a rappelé les «relations fortes et profondes» entre le Maroc et le Ghana, ajoutant que ce pays africain frère a exprimé le souhait de bénéficier de l’expérience marocaine dans le secteur des routes.
Amara a mis l’accent sur les recommandations du Congrès, qui ont souligné la nécessité d’améliorer la gouvernance et de diversifier les sources de financement dans le domaine des infrastructures routières «afin de répondre à la demande grandissante et apprécier à sa juste valeur l’importance de la route» en tant que levier clef de la croissance et l’une des exigences principales des habitants.