Un hommage et un livre pour célébrer l’héritage de Mustapha Alaoui, doyen de la presse marocaine

À l’occasion du cinquième anniversaire de la disparition de Mustapha Alaoui, figure emblématique de la presse marocaine et fondateur de Al Ousboue Assahafi, un hommage lui sera rendu à travers la présentation de son livre posthume « La Vérité perdue ». L’événement se tiendra le samedi 14 décembre à l’hôtel Hassan de Rabat, en présence de nombreuses personnalités politiques, intellectuelles et médiatiques.

Un héritage littéraire intemporel
Le premier volume de « La Vérité perdue », qui sera publié ce mois-ci, regroupe des articles marquants de Mustapha Alaoui retraçant les grandes étapes de l’histoire du Maroc. Ce recueil témoigne de l’engagement du journaliste à documenter des événements historiques majeurs, depuis l’époque précoloniale jusqu’aux transformations politiques post-indépendance.

Une carrière marquée par la quête de vérité
Pendant plus de six décennies, Mustapha Alaoui a marqué l’histoire du journalisme marocain à travers ses chroniques « La Vérité perdue », devenues un rendez-vous hebdomadaire incontournable. Il y dévoilait, avec une plume incisive et une indépendance d’esprit, des vérités souvent cachées, tout en analysant les évolutions politiques, sociales et économiques du pays.

Un trésor pour les générations futures
Le livre « La Vérité perdue » arrive à un moment où la presse écrite fait face à des défis majeurs. En immortalisant les récits de Mustapha Alaoui, ce recueil devient un outil précieux pour les chercheurs, les historiens et tous ceux qui souhaitent mieux comprendre l’histoire du Maroc. Avec des œuvres phares comme « Mémoires d’un journaliste avec trois rois » ou « Mehdi Ben Barka : Pour la vérité et l’histoire », Mustapha Alaoui a laissé un legs intellectuel inestimable.

L’hommage se conclura par une cérémonie commémorative dédiée à la mémoire du défunt, saluant son rôle pionnier dans l’écriture de l’histoire du Maroc et son engagement indéfectible pour une presse libre et indépendante.

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