Le géant du transport maritime, Maersk, a fixé un nouveau cap dans ses investissements, en concentrant son trafic dans le port de Tanger Med, au Maroc, tout en pesant ses options en Espagne concernant le méthanol.
Avec un service de trois fréquences hebdomadaires entre Tanger Med et Algésiras, Maersk mise beaucoup sur le Maroc comme acteur incontournable non seulement sur le continent africain, mais aussi comme pièce essentielle du puzzle logistique européen.
Cette décision repose sur plusieurs raisons fondamentales, parmi lesquelles se distinguent les avantages fiscaux offerts par les ports marocains par rapport à leurs homologues européens, exonérés du surcoût lié au système d’échange de quotas d’émission (ETS) de l’Union européenne.
Cependant, l’entreprise a déclaré au journal espagnole « El Periódico » que l’ETS n’influence pas ces décisions. « Ces dernières années, nous nous sommes développés au Maroc.
Mais il est important de souligner que l’ETS n’influence pas cela, ni n’a aucune influence sur nos volumes dans les ports de la Méditerranée occidentale », expliquent-ils de Maersk.
APM Terminals, filiale de Maersk, exploite deux terminaux à Tanger, le terminal « TC1 » se distinguant comme le meilleur de son portefeuille mondial au cours de deux des trois dernières années.
Cette distinction repose sur un certain nombre de paramètres dont la sécurité, l’efficacité, la satisfaction client et les coûts.
« En tant que terminaux HUB de notre portefeuille, Tanger offre un emplacement stratégique avec une concentration d’entreprises internationales et un gouvernement qui investit activement dans les infrastructures de transport et de logistique dans la région », a ajouté la compagnie maritime.
« De plus, Tanger constitue un point de connexion important avec les pays d’Afrique de l’Ouest », ajoutent-ils.
