Les préparatifs pour accueillir la Coupe du monde de football 2030 ont déjà commencé. Pour assurer une meilleure mobilité pendant cette compétition planétaire, le Maroc est déterminé à renforcer son réseau routier.
Intervenant, lundi, devant la Chambre des représentants, le ministre de l’Équipement et de l’eau, Nizar Baraka, est revenu en détail sur les projets en cours et qui ambitionnent de renforcer l’infrastructure routière nationale.
Le ministre a rappelé, dans ce sens, que le Royaume disposait actuellement d’un réseau autoroutier d’une longueur totale de 2.000 km.
Le ministre de l’Équipement et de l’eau, Nizar Baraka, a dévoilé lundi les détails d’un certain nombre de projets majeurs sur lesquels le ministère planche actuellement pour renforcer les infrastructures et le réseau routier au Maroc, en vue de garantir le meilleur accueil à la très attendu Coupe du monde 2030 qui sera organisée par le Maroc, l’Espagne et le Portugal.
Répondant aux questions des parlementaires lors de la séance des questions orales des députés lors de la séance hebdomadaire à la Chambre des représentants, Nizar Baraka a fait savoir que ce réseau routier ne se contente pas de connecter des points géographiques, mais s’intègre dans les politiques stratégiques du Royaume, tout en soutenant des initiatives majeures telles que la Coupe du Monde 2030, le plan d’accélération industrielle et l’ouverture aux investissements, nationaux et internationaux.
Le ministre a détaillé plusieurs projets d’autoroutes visant à réaménager le territoire et à stimuler le développement socio-économique. Il a ainsi cité :
– Le projet de l’autoroute Guercif-Nador, connectant le port Nador West Med à l’autoroute Fès-Oujda sur 104 km pour 7 milliards de dirhams (MMDH), le premier tronçon Driouch-port Nador West Med de 27 km, coûte 2,3 MMDH,
– Le projet de l’autoroute Tit Mellil-Berrechid de 30 km, coûtant 2,5 MMDH, qui est actuellement en cours de construction,
– L’autoroute Rabat-Casablanca qui s’étale sur 60 km, prévue pour décongestionner le corridor Casablanca-Rabat, et qui sera construite parallèlement à l’autoroute actuelle pour un coût estimé à 5 MMDH.
En ce sens, Baraka a souligné l’engagement de son ministère, opéré à travers la Société Nationale des Autoroutes du Maroc, envers la maintenance des infrastructures, avec une attention particulière portée aux rénovations substantielles de la voirie, soutenue par un budget annuel de l’ordre de 500 MDH.
