Des études récentes de la Secegsa ont confirmé la faisabilité du projet et projeté un calendrier de cinq ans.
Les projets de liaison ferroviaire à grande vitesse entre le Maroc et l’Espagne via le détroit de Gibraltar ont pris un tournant significatif, avec de nouveaux projets qui relieraient directement la capitale espagnole à Casablanca, la capitale financière du Maroc.
Les médias espagnols suggèrent qu’au lieu de relier les pôles traditionnels, le plan révisé vise à relier la capitale espagnole, Madrid, directement à la puissance économique du Maroc, Casablanca.
Le temps de trajet proposé pour ce projet ambitieux est d’environ cinq heures et demie.
Des sources indiquent que ce changement de stratégie intervient alors que l’Espagne, le Maroc et le Portugal se préparent pour la Coupe du Monde de la FIFA 2030. Alors que la construction devrait commencer l’année prochaine, l’anticipation grandit pour ce qui pourrait devenir un projet d’infrastructure crucial dans la région.
La Société espagnole d’études sur les communications fixes à travers le détroit de Gibraltar (Secegsa), qui relève du ministère des Transports, a été chargée de diriger le projet.
Des études récentes de la Secegsa ont réaffirmé la faisabilité du projet et projeté un calendrier de cinq ans.
Les trains à grande vitesse devraient transporter des passagers entre quatre gares principales réparties dans les deux pays.
Madrid servira de point de départ principal, suivi d’une escale dans le sud de l’Espagne à Algésiras.
Après avoir traversé le nouveau tunnel du détroit de Gibraltar, le train fera escale à Tanger avant d’atteindre sa destination finale, Casablanca.
Bien que les détails logistiques n’aient pas encore été divulgués, notamment la finalisation des conceptions et l’obtention du financement, le succès du projet dépend de la collaboration entre l’Espagne, le Maroc et des partenaires externes potentiels comme l’Union européenne.
Le projet a attiré l’attention de plusieurs organisations multilatérales internationales, notamment l’Union du Maghreb arabe, la Commission européenne, le Processus de Barcelone et l’Union pour la Méditerranée, entre autres.
