L’Ougandaise Tracy Walakira heureuse de sa prochaine grande aventure au sein d’APO Group
APO Group, principal cabinet panafricain de conseil en communication et leader de la distribution de communiqués de presse en Afrique, a le plaisir de confirmer la récente promotion de Tracy Walakira N. au poste de directrice de compte.
Depuis son domicile en Ouganda, Tracy a passé les sept dernières années à travailler sur certaines des missions les plus complexes d’APO Group, à collaborer avec les médias et à coordonner de grands événements dans l’Afrique entière, de l’Érythrée au Somaliland.
Cela lui a valu le surnom d’« Indiana Jones d’APO Group », car Tracy ne cesse de surprendre ses collègues par son travail audacieux de relations presse et sa capacité à organiser des interviews, des événements et des conférences de presse partout en Afrique où ses clients multinationaux veulent se rendre.
Dans cet article, nous parlons avec Tracy de sa vie et de sa carrière au sein d’APO Group, retraçant son parcours depuis des débuts modestes jusqu’au sommet de la communauté africaine des relations presse.
Que faisiez-vous avant de rejoindre APO Group ?
Avant de rejoindre APO Group, je travaillais pour la White Ribbon Alliance (WRA), un mouvement mondial de défense de la santé et des droits maternels, reproductifs et néonatals. Ma vie a été profondément affectée par ces problématiques. J’ai perdu mes deux parents à cause du virus du sida et j’ai passé des années à m’occuper de mes frères et sœurs. Cela m’a rendue incroyablement déterminée à sensibiliser mon pays aux problèmes qui touchent la société. Le journalisme est un moyen puissant pour atteindre les gens, et en tant que journaliste, j’ai toujours eu pour objectif de travailler avec les médias pour informer et éduquer sur ces questions importantes.
En 2010, Nicolas Pompigne-Mognard, fondateur et président d’APO Group, a remarqué le travail que je faisais avec la WRA lors du sommet de l’Union Africaine. Dans un pays où 16 femmes meurent chaque jour de causes liées à la grossesse et à l’accouchement, notre principal objectif à l’époque était d’impliquer les médias ougandais pour les aider à mieux comprendre les questions délicates liées à la santé reproductive afin que leurs reportages contribuent efficacement à la réduction des décès maternels et néonatals évitables dans le pays. J’aime être aussi créative que possible, car cela a un plus grand impact, et nos événements de sensibilisation à la WRA-Uganda comprenaient souvent des disciplines comme la poésie, le théâtre et la musique, car je coordonnais alors les activités des jeunes. Nicolas a reconnu la valeur de cette approche des relations presse, et dès que j’ai terminé mes études, il m’a demandé de rejoindre APO Group pour aider à construire des relations similaires avec les médias à travers l’Afrique.
Parlez-nous de votre parcours au sein d’APO Group.
Je pense que j’ai connu tous les échelons ! Au départ, j’ai été embauchée pour intégrer les partenaires multinationaux de contenu en ligne en Afrique. J’ai progressé dans la gestion de projets, puis dans les relations presse en organisant des entretiens avec les médias, des conférences de presse et des articles. Notre principale mission est d’aider les clients à entrer en contact avec les médias dans toute l’Afrique, mais certaines organisations ont besoin de services plus poussés. Par exemple, la compagnie aérienne sœur d’Emirates, flydubai, ouvre régulièrement de nouvelles lignes vers différents pays africains. Elle attendait de nous que nous soyons bien plus qu’un partenaire traditionnel en relations publiques. La plupart du temps, nous organisions tous les aspects des événements liés aux vols inauguraux, de la location des lieux aux voyages et à la restauration.
Parlez-nous un peu plus du travail que vous avez effectué avec flydubai, et des défis que vous avez dû relever.
flydubai a fait appel à APO Group pour faciliter et coordonner les vols inauguraux vers des destinations extrêmement complexes comme l’Érythrée et le Somaliland, des pays où il peut être très difficile pour les journalistes étrangers et les professionnels des relations publiques d’entrer, sans parler de la coordination d’un événement de presse.
C’est un travail difficile mais gratifiant – et la raison pour laquelle j’ai reçu le surnom d’« Indiana Jones d’APO Group » ! Cela m’a appris à être flexible et à m’adapter aux spécificités de chaque marché sur lequel APO Group opère, mais c’est aussi là que notre connaissance du terrain peut être utilisée au mieux, car nous ne traitons pas seulement avec les médias et les fournisseurs, mais aussi avec les ministères et d’autres autorités.
Je pense que de tels projets démontrent la véritable portée panafricaine d’APO Group, car si vous êtes capable de gérer une activité de relations publiques efficace en Érythrée et au Somaliland, vous pouvez le faire partout.
Quels conseils ou astuces donneriez-vous à ceux qui débutent pour réussir leurs relations avec les médias ?
J’ai toujours pensé que les relations presse ne consistaient pas simplement à présenter un projet aux journalistes, mais à essayer de les inspirer en les attirant vers une histoire ou une idée. Bien sûr, vous devez également établir des relations durables et instaurer la confiance. Chez APO Group, nous avons réussi parce que nous avons la plus grande équipe de projet panafricaine, qui travaille « sur le terrain » à travers l’Afrique, ce qui nous permet de couvrir l’ensemble du continent.
Couvrir l’Afrique, ce n’est pas comme travailler sur le marché d’un seul pays. Il s’agit de 54 pays et il est nécessaire d’avoir une connaissance approfondie de chacun d’entre eux. C’est un défi de taille : non seulement ces pays ont des cultures et des langues uniques, mais ils ont aussi des environnements médiatiques très différents.
Un autre conseil est d’être capable de communiquer avec les journalistes dans leur langue de prédilection. Avec notre équipe, nous pouvons couvrir les quatre langues principales de l’Afrique (anglais, français, arabe et portugais), mais aussi des dizaines de langues locales. Par exemple, je parle le luganda, qui occupe une place importante dans le paysage médiatique ougandais. Si vous ne communiquez qu’en anglais, avec peut-être un peu de français, de nombreux journalistes et médias en Afrique seront hors de portée.
De quoi êtes-vous la plus fière dans votre carrière au sein d’APO Group ?
Je me sens chanceuse à bien des égards dans mon travail. Peu de professionnels des relations publiques en Ouganda, en Afrique et dans de nombreuses régions du monde ont l’occasion de coordonner des interviews de haut niveau avec des médias internationaux tels que CNN ou BBC. Le placement d’interviews pour l’émission de Richard Quest, Quest Means Business, sur CNN, a été un véritable point fort de ma carrière, mais j’ai également eu la chance de travailler avec des organisations prestigieuses telles que la Fondation Jack Ma, Canon, Nestlé, la Banque islamique de développement, Huawei, les hôtels Accor et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), parmi tant d’autres.
Ce qui surprend encore beaucoup de gens, c’est que j’ai réalisé la plupart de ces interventions depuis mon ordinateur, chez moi, en Ouganda ! Bien des années avant la COVID, APO Group a reconnu l’importance de donner à son personnel la liberté et la flexibilité de travailler à domicile.
D’un point de vue personnel, je suis également extrêmement fière d’avoir travaillé avec plus de 1 000 jeunes dans mon pays d’origine, en les sensibilisant aux droits des femmes et à la santé des nouveau-nés. Je suis très reconnaissante de pouvoir poursuivre ce travail bénévole important parallèlement à mon travail quotidien au sein d’APO Group.