L’Économie, l’Intérieur et l’Équipement pour des infrastructures gazières durables
Un protocole d’accord stratégique relatif à la coordination des pouvoirs publics en vue de la mise en œuvre d’un Programme de développement d’infrastructures gazières durables a été signé en cette fin du mois de mars pour le lancement de la feuille de route de l’infrastructure gazière.
Ce protocole conclu entre les ministères de l’Intérieur, de l’Économie et des Finances et de l’Équipement et de l’Eau et le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, s’inscrit dans la continuité de l’engagement constant du Royaume du Maroc en faveur de la consolidation de sa souveraineté énergétique, la décarbonation de son économie et la connectivité dans les marchés régionaux et mondiaux.
Associant cinq organismes et sociétés publics, à savoir l’Agence nationale des ports (ANP), l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), la société Nador West Med S.A. (NWM), ainsi que la Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM), ledit protocole vise à renforcer la coordination des pouvoirs publics en vue de la mise en œuvre accélérée d’un programme de développement d’infrastructures gazières durables, souligne le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable dans un communiqué.
Ce programme, qui s’étendra sur plusieurs années, ambitionne de doter le Royaume du Maroc de plusieurs points d’entrée pour l’importation de gaz naturel liquéfié (GNL), ainsi que d’une infrastructure de stockage et de transport du gaz naturel, poursuit la même source.
A court terme, il vise à apporter l’appui aux gazoducs raccordant les bassins de production de gaz domestiques aux consommateurs, ainsi que le développement d’un terminal GIL au port de Nador West Med et d’un nouveau gazoduc pour connecter le terminal au Gazoduc Maghreb Europe.
Ce programme permettra de renforcer l’accélération du développement des énergies renouvelables, le déploiement de l’offre Maroc pour les nouvelles filières de l’hydrogène vert et de ses dérivés et le développement du Projet du gazoduc Afrique-Atlantique, conclut le communiqué.