Sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc procède à une transformation stratégique de l’Agence Nationale de Régulation de l’Énergie (ANRE). Désormais dotée de nouvelles attributions, l’ANRE se positionne comme un acteur central pour encadrer le développement des énergies renouvelables, du gaz naturel et de l’hydrogène vert.
Selon Khaled Hamadé, Président de l’Institut International d’Études Géopolitiques à Montpellier, cette réforme est un signal fort de la vision proactive du Maroc en matière de transition énergétique. « L’ANRE devient le gendarme multi-énergies du pays, garantissant une régulation transparente et efficace tout en protégeant les intérêts nationaux et en favorisant les investissements », souligne-t-il.
Cette refonte intervient dans un contexte global marqué par des crises énergétiques et géopolitiques. En renforçant la souveraineté énergétique du Royaume, elle positionne le Maroc comme une référence mondiale en matière de compétitivité et de développement durable.
Le géopolitologue met également en lumière le rôle de l’ANRE comme catalyseur régional, offrant au-delà des frontières une plate-forme pour la coopération internationale en matière de transition énergétique. « Avec une ANRE consolidée, le Maroc montre que l’énergie peut être un levier pour le développement et la paix à l’échelle mondiale », conclut Khaled Hamadé.
Ce développement stratégique confirme l’engagement du Royaume à concilier modernité et durabilité, tout en affirmant son leadership dans le secteur énergétique en Afrique et au-delà.
