L’étude vise à faciliter une prise de décision éclairée en fournissant des estimations financières précises pour les améliorations proposées aux infrastructures et en hiérarchisant les projets en fonction de leur impact anticipé.
La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) finance une nouvelle étude visant à développer 20 aéroports nationaux avec un budget de 9,7 millions de dirhams (950 000 dollars).
Selon un article du magazine économique La Vie Eco, la DGAC a lancé un appel d’offres international pour sélectionner un entrepreneur chargé de réaliser l’étude.
L’initiative vise à élaborer un projet cohérent pour le développement de ces aéroports, en tenant compte de l’évolution prévue du trafic aérien jusqu’en 2045.
La Vie Eco rapporte que l’initiative vise à remplacer le précédent schéma directeur aéroportuaire, formulé il y a plus d’une décennie, devenu obsolète à la lumière des perturbations causées par la pandémie de COVID-19.
Les fluctuations des modes de transport aérien qui en ont résulté ont nécessité une nouvelle évaluation des besoins en infrastructures aéroportuaires du pays.
La portée de l’étude englobe un examen du potentiel de développement de chaque aéroport, en mettant l’accent sur l’optimisation de l’efficacité opérationnelle et de l’expérience des passagers. L’étude exclut Casablanca, qui fait l’objet d’un processus d’évaluation distinct.
S’étalant sur une période de 420 jours, l’étude se déroulera en cinq phases distinctes. Celles-ci comprennent l’analyse et la prévision des modèles de trafic, la formulation de projets de développement adaptés aux besoins spécifiques de chaque aéroport et l’établissement d’un cadre systématique pour le suivi et la mise en œuvre des conclusions de l’étude.
L’étude vise à faciliter une prise de décision éclairée en fournissant des estimations financières précises pour les améliorations proposées aux infrastructures et en hiérarchisant les projets en fonction de leur impact anticipé.
L’infrastructure aéronautique du Maroc connaît une transformation significative, soutenue par le projet du pays d’accueillir la Coupe du monde 2030 dans le cadre d’une candidature conjointe avec l’Espagne et le Portugal.
En mars 2024, l’entreprise publique espagnole d’ingénierie Ineco a décroché le contrat d’agrandissement et de modernisation de l’aéroport international de Casablanca.
Outre les aéroports, le Maroc investit massivement dans des projets d’infrastructure, notamment la construction de stades et d’une route reliant le Maroc à l’Espagne.
L’Office national des chemins de fer du Maroc s’est engagé à investir 16 milliards de dirhams (1,56 milliard de dollars) dans le cadre de la mise en œuvre de son plan de développement à l’horizon 2030.
