Le contrat-programme tant attendu sera signé
Le contrat-cadre ainsi que les contrats d’applications avec le ministère de l’équipement, du transport, de la logistique et de l’eau ont été finalisés, apprend-on auprès de la fédération nationale du BTP (Fnbtp). Ce dernier département à son tour est en train de négocier les versions définitives des contrats d’application avec les autres ministères concernés.
Soulignons que la Fédération négocie elle-même avec ces ministères pour effectivement lancer cette stratégie nationale dont on a commencé à parler il y a des années et qui est appelée à favoriser le développement et le rayonnement de l’ingénierie et de l’entreprise nationale du BTP. La profession croise les doigts de fait afin que ce contrat soit signé lors de l’ouverture du BTP Expo et Forum du BTP, le 27 novembre. La balle est aujourd’hui dans le camp du gouvernement.
Dans les grandes lignes, le contrat-programme du BTP ambitionne d’atteindre plusieurs objectifs arrêtés sur la base d’un diagnostic de fond du secteur. Il s’agit par exemple de maximiser les retombées économiques de la commande publique et de doter le pays d’une ingénierie et d’un entreprenariat nationaux pérennes et encore plus performants et plus compétitifs aussi bien sur le marché national que sur le marché international. D’autres objectifs de la convention portent sur le renforcement du rôle de la Fnbtp et de la Fédération du conseil et de l’ingénierie (Fmci), en tant qu’interlocuteurs des pouvoirs publics, représentatifs du secteur, pour mieux organiser les professions et y promouvoir les valeurs de la performance, de la qualité ou encore l’instauration d’une culture d’excellence et un rayonnement à l’international tout en développant la recherche. Pour parvenir à tout cela, le contrat arrête des engagements pris par les pouvoirs publics et les opérateurs privés dans le but d’atteindre des objectifs clairs et mesurables à l’horizon 2022.