Le Conseil national de l’Ordre des architectes (CNOA) en partenariat avec l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE) a lancé à Tanger un programme national de formation des architectes, dont les premières sessions de formation ont eu lieu, les 24 et 25 novembre. Objectif : Favoriser l’acquisition et la maîtrise des techniques de prise en compte de la Réglementation thermique des constructions au Maroc (RTCM) depuis la phase de conception des projets jusqu’à leur réalisation.
Ces premières sessions de formation, qui ont été tenues sous l’égide du ministère de l’Energie, des mines et du développement durable et avec l’appui de la GIZ, ont été l’occasion de mettre en avant l’état d’avancement des plans de développement des énergies renouvelables au Maroc.
Cette formation, qui a ciblé au début de son lancement les professionnels de Tanger, profite à tous les représentants du secteur public et privé, qui sont, selon les organisateurs, au centre de décision de tout projet de construction et représentant par conséquent la pierre angulaire du changement des pratiques constructives voulues par la RTCM.
Selon le président du CNOA et vice-président de l’Union des architectes d’Afrique, Azdine Ahmed Nekmouche, cette formation, destinée à près de 80 architectes, est le début d’une série de rencontres organisées à travers le Maroc. Elle permettra à l’architecte de se remettre à niveau et de vivre avec son temps. Car le logement évolue de jour en jour.
- Nekmouche a fait part de la volonté du CNOA et ses partenaires, dont l’Agence allemande de coopération internationale pour le développement (GIZ), de faire bénéficier des architectes d’autres pays africains de ce projet de formation sur la RTCM. Il a souligné l’importance du rôle joué, comme partenaire incontournable, pour la mise en valeur des compétences en Afrique.
De son côté, Mohammed Elghazali, secrétaire général du ministère de l’Energie, des mines et du développement durable, a indiqué que «cette stratégie énergétique a été accompagnée par un levier très important, qui est l’efficacité énergétique. Il a fait part des ambitions du Maroc de porter son mix énergétique national à 42% en 2020 et 52% en 2030.
«Cette formation est assurée par une trentaine d’architectes-formateurs qui ont été encadrés pour parcourir les différentes régions du Royaume», a affirmé Phillippe Simonis, coordinateur du secteur énergie à la GIZ, faisant remarquer que ce projet de formation à l’efficacité énergétique, mené par la coopération allemande et le ministère de l’énergie, des mines et du développement durable, est destiné à couvrir les différents domaines du bâtiment, de l’industrie et du transport.
