Le 5 novembre 2024, l’École Supérieure de Technologie de Khénifra accueillera une table ronde intitulée « Opportunités et défis des énergies renouvelables et du changement climatique : Quel rôle pour TeraMed ? ». Cet événement, organisé par l’Association pour la Recherche et le Développement Durable (ARSD), le Club Marocain pour la Beniya et le Développement, et plusieurs partenaires internationaux, vise à sensibiliser aux enjeux des énergies renouvelables dans la lutte contre le changement climatique et à explorer les initiatives actuelles, comme le projet TeraMed.
Les organisateurs souhaitent mettre en avant l’importance des énergies renouvelables pour réduire l’empreinte carbone du Maroc, en exposant les efforts et les innovations technologiques qui facilitent la transition énergétique. La table ronde examinera également les défis que cette transition impose, notamment les obstacles structurels, les besoins en financement et en investissements, ainsi que les opportunités économiques liées au secteur. Elle permettra aux acteurs publics et privés, aux universitaires et aux représentants de la société civile d’échanger leurs idées et de formuler des recommandations concrètes pour accélérer cette transition.
TeraMed, l’initiative méditerranéenne au centre des discussions, vise à produire 1 térawatt (TW) d’énergie propre d’ici 2030. Ce projet incarne une vision collective de la région pour une transition énergétique rapide, soutenue par des avancées comme celles adoptées lors de conférences sur le climat, dont la COP15 (Paris), la COP16 (Marrakech) et la COP28 (Dubaï, 2023). Ces engagements visent à tripler la production d’énergies renouvelables et à doubler l’efficacité énergétique d’ici 2030, renforçant les efforts contre l’usage des énergies fossiles.
Cette table ronde réunira experts en énergies renouvelables, responsables institutionnels, entreprises, et représentants de la société civile pour examiner l’impact des énergies renouvelables sur l’économie et la société, en insistant sur le rôle de la technologie et les perspectives de financement dans la région méditerranéenne.
Mohammed Drihem
