Habitat insalubre au Maroc.. ONU-Habitat et Al Omrane examinent les modalités de renforcement de leur partenariat
La Secrétaire-générale adjointe de Nations-Unies et Directrice exécutive d’ONU-Habitat, Maimunah Mohd Sharif, et le Président du Directoire du Groupe Al Omrane ont examiné, mercredi à Rabat, les modalités de renforcement de leur partenariat en matière de traitement de l’habitat insalubre dans le cadre d’une réunion de travail tenue au siège de la Holding Al Omrane. Intervenant dans le cadre de la visite officielle au Maroc de la responsable onusienne pour la signature du Programme-Pays 2020-2023 du Programme des Nations Unies pour les Établissements Humains et l’ouverture, à Rabat, du bureau national d’ONU-Habitat du Royaume du Maroc, cette réunion a été l’occasion pour les deux responsables de discuter de la problématique de l’habitat insalubre (VSB-Habitat menaçant ruine-restructuration des quartiers sous équipés) et de présenter l’expérience du Groupe Al Omrane en matière de durabilité et de recherche et développement.Cette initiative onusienne intervient en reconnaissance du rôle de leader du Maroc en matière d’habitat, de développement urbain et de lutte contre l’habitat insalubre, grâce à la Haute sollicitude Royale dont bénéficie le secteur, la constitutionnalisation du droit au logement et les résultats substantiels obtenus dans le cadre d’une politique et des programmes nationaux multiformes et intégrés, tels que le programme villes sans bidonvilles (VSB), les programmes de logements sociaux et le programme des villes nouvelles.
Dans une déclaration à la MAP à cette occasion, Mme Sharif s’est réjouie de la collaboration de ONU-Habitat avec le Groupe Al Omrane, laquelle œuvre à trouver une réponse à la problématique des bidonvilles en vue d’un changement transformationnel, insistant sur l’importance fondamentale d’éradiquer les habitations insalubres et d’en empêcher l’éclosion grâce à une action concrète axée sur la prévention au niveau des zones urbaines mais aussi des villes intermédiaires, des villes satellitaires et des villages. La responsable onusienne a également évoqué les perspectives de collaboration entre les deux institutions qui consistent en l’implémentation à travers Al Omrane de projets et de programmes en matière de réhabilitation des bidonvilles, ainsi que de favoriser l’accès au logement pour tous au niveau des différentes agglomérations à travers le Royaume afin d’apporter aux villes une nouvelle dynamique et d’améliorer la qualité de vie des citoyens dans les zones rurales. Après avoir mis l’accent sur l’importance de la formation et du renforcement des capacités des communautés au même titre que les gestionnaires de la ville pour mieux appréhender les innovations et les nouvelles technologies, Mme Sharif a fait part de sa détermination de ramener les meilleures pratiques et mécanismes à même de répondre aux besoins et aux exigences du Maroc pour être ensuite partagés avec d’autres pays. Pour sa part, M. Kanouni a souligné, dans une déclaration similaire, l’inauguration officielle et l’ouverture du bureau ONU-Habitat qui représente un événement majeur pour le secteur de l’habitat au Maroc, poursuivant que le Groupe Al Omrane, en tant qu’opérateur public agissant pour la mise en œuvre de la politique du gouvernement en matière d’habitat, entretient une collaboration étroite avec l’organisation onusienne depuis plus d’une quinzaine d’année, laquelle va se renforcer davantage avec l’ouverture de son nouveau bureau à Rabat. Et d’ajouter que les programmes de lutte contre l’habitat insalubre, de lutte contre les bidonvilles, d’habitat menaçant ruine, de prévention contre la reconstitution de l’habitat insalubre, de restructuration des quartiers sous-équipés sont autant de projets que le Groupe exécute conformément à la vision et à la politique de l’État pouvant constituer des moyens de collaboration avec l’organisation onusienne. A cet égard, M. Kanouni a insisté sur la collaboration en matière de prévention contre la reconstitution des habitats insalubres, un volet fondamental sur lequel le Groupe Al Omrane, le ministère de tutelle et ONU-Habitat œuvrent pour arrêter un plan d’action concret à suivre pour les trois prochaines années.