Le gouvernement français, représenté par Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, et Guillaume Kasbarian, ministre chargé du Logement, a exprimé sa volonté de dynamiser la production de logements intermédiaires pour répondre aux besoins croissants des classes moyennes et des salariés du secteur privé.
Cette initiative a été annoncée lors de la signature d’un « Pacte pour le logement intermédiaire », en partenariat avec des acteurs clés de l’habitat tels que la Caisse des Dépôts, Action Logement et l’Union sociale pour l’habitat (USH).
Ce pacte vise à financer la construction de 75 000 logements intermédiaires au cours des trois prochaines années.
Depuis le premier mandat d’Emmanuel Macron, l’accent a été mis sur le développement du logement locatif intermédiaire (LLI), positionné entre les logements sociaux et privés, offrant des loyers environ 15 à 20 % inférieurs au marché.
Cette initiative s’inscrit dans une stratégie visant à augmenter progressivement la création de logements intermédiaires, passant de 15 000 à 30 000 logements par an, avec des ajustements géographiques pour étendre l’accès au LLI, notamment autour des zones industrielles.
Le pacte inclut également des mesures pour encourager la création de logements intermédiaires à partir de chantiers de rénovation lourde afin d’améliorer leur performance énergétique.
Il prévoit également l’inclusion de résidences gérées telles que les résidences étudiantes ou seniors dans le champ du logement intermédiaire.
De plus, le gouvernement envisage d’augmenter la part de logements intermédiaires dans le parc des bailleurs sociaux, passant de 10 à 20 %.
Enfin, une réflexion est en cours sur la création de « résidences meublées de courte durée » destinées aux saisonniers ou aux travailleurs temporaires, dans le but de diversifier l’offre de logements intermédiaires et de répondre aux besoins spécifiques de certains segments de la population.
