Depuis lundi, les hammams de Casablanca sont soumis à une nouvelle mesure de fermeture trois jours par semaine.
Cette décision, mise en place dans le cadre des efforts de rationnement de la consommation d’eau, impose la fermeture des bains les lundis, mardis et mercredis, avec une réouverture les autres jours de la semaine.
Les propriétaires de hammams ont rapidement exprimé leur mécontentement, pointant du doigt la notification tardive de cette mesure.
Bien qu’ils comprennent l’importance de la préservation de l’eau, ils regrettent la manière dont cette décision a été mise en œuvre.
En effet, beaucoup d’entre eux sont déjà engagés dans des initiatives pour optimiser l’utilisation de cette ressource précieuse.
Les implications économiques de cette fermeture ne sont pas négligeables. Les hammams, en tant que piliers de la culture marocaine et de la vie sociale, jouent un rôle crucial dans le quotidien des habitants.
Leur fermeture partielle pourrait entraîner des pertes financières significatives pour les propriétaires, qui peinent déjà à se relever des impacts économiques des crises précédentes.
La question reste de savoir si cette mesure temporaire pourra véritablement contribuer à une gestion plus durable de l’eau à Casablanca, ou si elle risque d’aggraver la situation pour les acteurs concernés.
Les autorités devront sans doute trouver un équilibre entre la nécessité de protéger les ressources en eau et celle de soutenir les entreprises locales.
