Environnement : le Maroc «leader régional» dans le domaine des énergies renouvelables
Le Maroc accorde une grande importance à la lutte contre les changements climatiques et à la protection de l’environnement et se positionne en tant que «leader régional» dans le domaine des énergies renouvelables, indique l’Institut européen de la Méditerranée (IEMed) dans un document, rendu public à l’occasion de la 14e conférence de la Commission méditerranéenne de la Ligue européenne de coopération économique qui s’est tenue à Rome les 4 et 5 octobre 2018.
Le Royaume, en concrétisation de ses engagements internationaux, a adopté la charte nationale de l’environnement et du développement en 2009 et a procédé à la mise en œuvre de deux stratégies nationales relatives à la protection de l’environnement et au développement, en plus de la création d’un centre des compétences en changement climatique en vue de coordonner les initiatives dans ce domaine, relève l’Institut européen de la Méditerranée dans ce rapport intitulé «le financement vert en Méditerranée».
En 2016, il a été également procédé à l’actualisation de la stratégie nationale d’énergie qui vise à augmenter la contribution des énergies renouvelables à la production d’électricité à hauteur de 52% à l’horizon 2030, a fait observer le document.
Dans ce sens, le Maroc dispose d’un projet d’envergure, le premier du genre à l’échelle mondiale, en l’occurrence le parc solaire de Ouarzazate, notant que ce complexe géant est un projet pionnier à l’échelle mondiale, rappelle le rapport.
Financé par de nombreux acteurs nationaux et internationaux, le complexe porte sur la création, durant la période 2015-2020, de cinq parcs d’énergie solaire qui permettront la production de 2000 mégawatt d’électricité, explique la même source.
Pour rappel, le rapport de l’IEMed a été élaboré avec la contribution de nombreux acteurs et experts d’établissements internationaux concernés par les questions liées au climat et à l’environnement.