Direction du Budget.. Le montant global des financements extérieurs accuse un repli
Le montant global mobilisé dans le cadre des opérations de financement extérieur (les dons, les prêts concessionnels et les prêts) accuse un repli par rapport à une année plus tôt, s’étant établi à près de 4,05 milliards de dirhams (MMDH) en 2018, indique la Direction du Budget, relevant du ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration.
Selon la Direction qui vient de rendre public son rapport d’activité pour l’année 2018, cette situation est due, d’une part, à la clôture du Cadre de Partenariat Pays 2014-2017 conclu avec la Banque Mondiale, et d’autre part, à l’arrivée à terme de l’Initiative des Pays du Conseil de Coopération du Golfe (IPCCG).
Le montant total des dons a connu une hausse de plus de 1,6 MMDH, soit un peu plus de 40% de l’enveloppe mobilisée, précise la même source, faisant savoir que les projets financés dans ce cadre ont trait principalement à la mise en œuvre du plan gouvernemental pour l’Egalité II, à l’appui à la politique forestière du Maroc et à l’appui à la protection sociale financés par l’Union européenne, ainsi qu’à l’appui institutionnel au secteur de l’assainissement et à la mise en œuvre de la stratégie nationale d’immigration et d’asile financés par la coopération belge.
En 2018, la part du financement mobilisé selon la procédure de l’appui budgétaire a constitué plus de 90% du montant total de l’enveloppe, note le rapport, précisant que ce budget a concerné des projets tels que le Programme d’appui au développement inclusif et durable des filières agricoles (PADIDFA) financé par la Banque africaine de développement (BAD) à hauteur de 2,2 milliards de dirhams, le Programme de mise en œuvre du plan gouvernemental pour l’Egalité II ainsi que les Programmes d’appui à la politique forestière du Maroc et à la Protection sociale financés par l’Union européenne pour un montant de 1,16 milliards de dirhams. Ce recours, de plus en plus croissant, à la procédure de l’appui budgétaire par son «avantage de faire baisser les coûts de transaction et de renforcer le dialogue avec les Partenaires techniques et financiers (PTF) du Maroc».
«Ce recours confirme, par ailleurs, l’orientation stratégique du Maroc en matière de mobilisation du financement extérieur de même qu’il traduit une capacité de gestion des finances publiques marocaines permettant au pays d’affirmer son leadership sur la planification de son développement et de renforcer la confiance de ses partenaires», souligne le rapport.