Des problèmes financiers contraignent « Les Jeunes Maçons » à abandonner plusieurs projets à Casablanca

De récentes données révèlent que des difficultés financières ont obligé l’entreprise « Les Jeunes Maçons », spécialisée dans la construction et les grands travaux, à se retirer de plusieurs projets à Casablanca.

La société, détenue par Chakib Alj, président directeur général du groupe « Cap Holding », a dû arrêter les travaux sur divers chantiers en raison de problèmes financiers. Ces interruptions concernent notamment des contrats avec la Compagnie Générale Immobilière (CGI) pour des projets dans la ville verte, en périphérie de Casablanca.

Selon des sources informées de Hespress, la suspension des travaux menace l’entreprise sur cinq projets au sein du pôle financier de Casablanca, impliquant de grands promoteurs immobiliers. Chakib Alj, également président de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), a été accusé par des ouvriers de ne pas leur avoir versé leurs salaires et indemnités pour les travaux réalisés. Malgré ces accusations, la direction de l’entreprise n’a pas publié de communiqué officiel.

Les mêmes sources indiquent que l’entreprise, confrontée à une crise financière sévère avec des dettes dépassant 230 millions de dirhams, a dû abandonner un projet majeur dans la ville écologique de Zenata.

Les responsables du projet « Les Arènes de Zenata » ont pris en charge la finalisation des travaux après un accord amiable avec l’entreprise.

Chakib Alj étant injoignable, son ancien associé Mouad Mousli a déclaré à Hespress qu’il avait vendu sa part de 40 % dans l’entreprise en octobre de l’année dernière et n’était plus impliqué dans la gestion.

Mousli a précisé que les problèmes financiers étaient déjà apparents avant sa démission et qu’il n’a aucune connaissance des détails financiers actuels de l’entreprise.

Selon Hespress, « Les Jeunes Maçons » fait face à une dette importante estimée à 230 millions de dirhams, incluant des saisies conservatoires et diverses dettes envers des fournisseurs et des institutions de financement.

Parmi ces dettes figurent des arriérés de paiements de prêts accordés par des sociétés comme « Eqdom », « Sofac », « Maroc Leasing », « Vivalis » et « Wafabail ».

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