Les acquéreurs ne savent plus à quel saint se vouer à cause de la hausse des taux du financement bancaire. Toutefois, selon Afdal, les banques lâchent du lest en fonction des dossiers selon la plateforme Afdal.
La conjoncture présente un dilemme pour les emprunteurs immobiliers. Les prix des biens résidentiels ont baissé de 0,5% au deuxième trimestre dont 0,4% pour les appartements. Face à une hausse des taux en 2023, les candidats à l’accession se demandent s’il vaut mieux agir rapidement ou attendre la poursuite éventuelle de la baisse des prix. Les opportunités demeurent pour les projets immobiliers, surtout pour les dossiers solides.
Après avoir enregistré une contraction significative de 17,3% durant le premier trimestre, les transactions sur les biens résidentiels ont affiché un recul plus modéré de 10,3% au cours du deuxième trimestre, en termes de variation trimestrielle, selon les données de l’Indice des Prix des Actifs Immobiliers (IPAI) publiées conjointement par Bank Al-Maghrib et la Conservation Foncière. Si l’on effectue une comparaison avec les mêmes périodes en 2022, la tendance paraît moins préoccupante, avec une augmentation de 3% au T1 et une baisse de 4,7% au T2.
Ce repli des transactions s’accompagne d’une diminution des prix. Après avoir connu une légère baisse de 0,2% au premier trimestre, les vendeurs ont réduit leurs tarifs de 0,5% entre les mois d’avril et de juin. Cette tendance est plus prononcée pour les prix des villas, qui ont enregistré une dépréciation notable de 5,7% au deuxième trimestre. En ce qui concerne les appartements, les prix ont quant à eux accusé un recul de 0,4%.
Dans un contexte où les taux immobiliers connaissent une trajectoire haussière depuis le début de l’année, les candidats à l’accession à la propriété se retrouvent face à un dilemme stratégique. Faut-il agir rapidement en raison de la montée des taux ou patienter dans l’attente d’une poursuite de la baisse des prix ?
En juillet dernier, les taux d’intérêt les plus avantageux pour les prêts inférieurs à 250.000 DH étaient de l’ordre de 4,20% sur 7 ans, 4,50% sur 15 ans et 4,75% pour les échéances de 25 ans et plus, selon les données d’Afdal.ma, le comparateur en ligne de crédits immobiliers. Pour les emprunts compris entre 500.000 et 800.000 DH, les taux se maintenaient à 4,50% sur 15 ans et à 4,75% pour des durées plus étendues.
Pour les individus ayant les moyens, la fenêtre d’opportunité demeure attrayante pour concrétiser leurs projets immobiliers. Bien que les taux aient augmenté depuis le début de l’année, ils demeurent éloignés de l’envolée redoutée suite à l’emballement des taux de référence. Il est important de noter que les dossiers de qualité continueront à bénéficier d’accès à des financements aux conditions avantageuses.
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