Congrès international de l’Arganier.. Coup d’envoi des travaux de la cinquième édition à Agadir
Les travaux de la 5e édition du Congrès international de l’Arganier se sont ouverts mardi à Agadir. Tenue sous le signe «Capital naturel de l’arganeraie : valeur et valorisation», cette édition de deux jours connait la participation de chercheurs, d’académiciens nationaux et internationaux et des acteurs économiques qui s’intéressent aux différents aspects liés au secteur de l’arganier.
Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ce congrès vise le partage des connaissances scientifiques et techniques entre les chercheurs nationaux et internationaux, les gestionnaires forestiers, les acteurs économiques et les institutions de développement.
Ce congrès, dont la cérémonie d’ouverture été présidée par le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch, en présence du Wali de la région Souss-Massa, Ahmed Haji, a été l’occasion de communiquer et de capitaliser autour des résultats et des acquis de la recherche scientifique sur l’arganeraie et faire le point sur des initiatives et approches actuelles en matière d’évaluation et de valorisation du capital naturel de la Réserve de Biosphère des Arganeraies (RBA).
Aziz Akhannouch a souligné, dans son allocution, que cette manifestation traduit l’intérêt accordé à l’arganier, une filière enracinée dans le patrimoine culturel et agricole du Royaume et qui a valu la reconnaissance de l’UNESCO, notamment la reconnaissance de l’espace vital de l’arganier en 1998 et l’inscription des pratiques et du savoir-faire liés à l’arganier parmi le patrimoine matériel et immatériel de l’humanité en 2014.
Le ministre a mis en avant le rôle de l’arganier dans les secteurs environnementaux et socio-économiques, indiquant que le programme de réhabilitation de 200.000 ha de l’arganeraie à l’horizon 2020 vise à innover et valoriser cette filière en vue d’optimiser son rendement.
Le projet de Développement de l’arganiculture dans les environnements dégradés (DARED), financé par le Fonds Vert pour le Climat, vient couronner les efforts déployés par les différents partenaires, a noté le ministre, ajoutant que ce projet porte, notamment, sur la plantation de 10.000 ha, la mobilisation des eaux de surface et le renforcement des capacités des acteurs.