Comment le Maroc trace sa voie vers le sommet de l’industrie minière ?

Le Maroc s’impose comme l’une des principales puissances minières d’Afrique, porté par ses vastes richesses minérales et une stratégie axée sur l’exploration et la transformation de ces ressources. Selon un récent rapport du magazine Daily Galaxy, son sous-sol abrite plus de 70 minéraux stratégiques, attirant des investissements étrangers et consolidant son rôle clé dans l’industrie minière mondiale.

Les réserves principales se concentrent dans des régions comme Guelmim, l’Oriental et le Sahara, avec des gisements de terres rares au Jebel Tropic, d’hélium à Guercif, ou encore d’or et de cuivre dans l’Anti-Atlas. L’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) supervise leur exploitation, en partenariat avec des pays tels que le Japon, la Corée du Sud, l’Allemagne et les États-Unis.

Une valeur ajoutée locale
Contrairement à d’autres pays exportateurs de matières brutes, le Maroc mise sur la transformation locale des minerais. Cette approche génère des emplois et stimule l’économie nationale, tout en positionnant le pays comme un acteur industriel incontournable.

Un levier pour les investissements et l’économie
En 2024, les investissements directs étrangers (IDE) dans le secteur minier ont bondi de 61%, avec plus de 100 projets en cours. Ces flux renforcent les infrastructures et créent des opportunités d’emploi. Le secteur contribue aussi significativement aux exportations, notamment grâce aux phosphates (dont le Maroc est le premier producteur mondial) et aux métaux stratégiques.

Leadership régional et ambitions globales
Face à des concurrents comme l’Afrique du Sud ou la RDC, le Maroc se distingue par sa stabilité et sa connectivité avec les économies avancées, en quête de minéraux critiques pour leurs industries high-tech. Avec des investissements dans des technologies durables et l’exploration de nouveaux gisements, le pays s’inscrit dans une vision minière responsable et à long terme.
* Écrit par Sara El Amraoui pour le journal hispanophone « Atalayar »

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