Assurances et réassurance.. 27,8 MMDH des primes émises au S1-2021
Les primes émises par les sociétés d’assurances et de réassurance se sont établies à 27,8 milliards de dirhams (MMDH) à fin juin dernier, en hausse de 10,6% par rapport à la même période de 2020, indique la fédération dans sa note.
La FMSAR indique aussi que le socle de l’assurance vie et capitalisation représente 45% des primes émises au titre des premiers six mois de ce courant exercice, suivi de l’assurance automobile (25,3%), de l’assurance accidents corporels (8;8%), de l’assurance incendie (5,6%) et de l’assurance accidents de travail (5,5%).
La note a mis en exergue les six premières sociétés d’assurance émettrices des primes et s’accaparant d’une part de marché de 79.20%, en assurance vie et non vie. Ce taux se répartit sur Wafa Assurances avec une part de marché de 18,9% soit 5,2 MMDH de primes émises, suivie de RMA de 14,7%, soit 4,1 MMDH, Mutuelle Taamine Chaabi de 12,9%, soit 3,5 MMDH), Saham Assurances de 11,2% soit 3,1 MMDH, AtlantaSanad de 10,8% soit 3 MMDH et Axa Assurance Maroc de 10,7%, soit 2,9 MMDH.
Perspectives prévues en 2022
La FMSAR préconise l’idée d’accélérer la digitalisation et l’élargissement des canaux de distribution, via le digital ou d’autres réseaux physiques, tels que les opérateurs télécom, les organismes de paiement ou encore les agences bancaires, a estimé le président de la Fédération marocaine des sociétés d’assurances et de réassurance (FMSAR), Mohamed Hassan Bensalah.
« Une stratégie multi-canal n’est pas une menace pour les agents et courtiers, mais vient en soutien pour drainer une clientèle nouvelle, notamment parmi les plus vulnérables, sur des produits peu ou pas commercialisés », a relevé M. Bensalah.
Le bonheur des uns fait le mal des autres
Le président de la FMSAR a indiqué dans la note que la généralisation l’assurance maladie suscitera « un recentrage » du rôle des sociétés d’assurance, et a défini cette conjoncture comme virage majeur pour ce secteur, qu’il faudra gérer, selon lui, avec intelligence afin de protéger les intérêts des compagnies et ceux des intermédiaires.