La cité ocre attire de plus en plus les investisseurs immobiliers belges et français
La principale ville touristique du Maroc, en l’occurrence Marrakech, attire de plus en plus les investisseurs immobiliers belges et français. Ces derniers sont particulièrement séduits par l’offre haut de gamme de la cité ocre. L’information est rapportée par le journal belge L’Echo.
« Depuis trois ans, indique la même source, la demande européenne (affectée auparavant par la crise de 2008) est résolument de retour. Et avec elle, les investisseurs privés friands de secondes résidences. Les produits haut de gamme attirent de plus en plus. Certains patrons belges et français ont récemment confirmé la tendance.»
Afin d’accompagner cette tendance, « les opérations séduction ciblant les investisseurs belges aisés se multiplient », note la publication qui cite celle organisée le mois dernier, sous label CAC 40 – Bel 20.
Selon le journal, cette opération réunissait autour d’un des golfs les plus huppés de la ville impériale du sud du Maroc, une jolie brochette de patrons français et de ténors belges.
Logé à une dizaine de minutes de l’aéroport et du cœur historique de la ville rouge, dans la direction des stations balnéaires à la mode, avec en prime vue sur les sommets enneigés de l’Atlas, le domaine hôtelier et golfique qui accueillait cette rencontre franco-belge au sommet a « tout pour rassurer les décideurs ou investisseurs », relève le journaliste.
Ce sont autant d’atouts mis en avant par les initiateurs de projets similaires pour séduire «une clientèle select», parmi laquelle « les uns préfèrent louer, d’autres, toujours plus nombreux, ajoutent la raison au plaisir, en achetant pour eux et pour leur famille », constate l’auteur de l’article.
«Après la crise, Marrakech est heureusement redevenue une destination à nouveau prisée par les Européens car ils y arrivent aisément en moins d’une demi-journée. L’offre des compagnies aériennes ayant pour origine la Belgique, la France ou la Suisse n’a d’ailleurs cessé de croître ces dernières années. Raison pour laquelle le marché belge représente désormais 5% de notre business, ciblé sur le haut de gamme», souligne le dirigeant d’un établissement hôtelier, Afif Salibi, cité par le journal.