Le taux de l’électrification rurale atteint 99,62% à fin octobre 2018
Le taux de l’électrification rurale a été amélioré, passant de 18% à fin 1995 à 99,62% à fin octobre 2018, avec un total des investissements réalisés à fin 2018 estimé à 24,08 milliards de dirhams. C’est ce qui ressort d’un document sur les principaux chantiers et programmes du département de l’Énergie et des Mines 2019-2021, présenté lors d’une journée médias organisée par le ministère, mercredi à Rabat. Une journée médias qui a connu la présentation d’exposés détaillant les différentes stratégies, cadres juridiques et activités économiques des départements et établissements relevant du ministère et qui a été marquée par le lancement du réseau marocain des journalistes en énergie et développement durable (Green Mouv).
Depuis sa mise en place en 1996 jusqu’à fin octobre 2018, le programme d’électrification rurale généralisé (PERG) a permis de raccorder 44.001 villages au réseau électrique national, fournissant ainsi 2.173.509 logements en électricité et 19.438 logements en panneaux photovoltaïques individuels. Cet effort en matière d’électrification rurale sera poursuivi avec la mise en œuvre de la dernière tranche du PERG pour électrifier les villages, les écoles, les mosquées et les dispensaires restants. Objectif, atteindre un taux d’électrification rurale de 99,85% en 2020. Soulignons qu’il est prévu que ce programme couvre environ 1.047 villages comprenant 27.699 logements lors de la période 2018-2020.
Par ailleurs, un portail électronique a été mis en place pour la publication des sites éligibles pour abriter les projets électriques de sources renouvelables, afin de les mettre à la disposition des investisseurs. Concernant l’intégration des réseaux et des marchés électriques, le Maroc a réalisé d’importantes capacités d’interconnexion électriques avec l’Espagne (1.400 MW). Il s’agit de l’unique interconnexion sous-marine entre les continents européen et africain et le seul lien entre l’Europe et le nord de l’Afrique. Le ministère prévoit, dans ce cadre, le renforcement de l’interconnexion avec l’Espagne par une 3e ligne d’une capacité de 700 MW et avec les pays subsahariens via la Mauritanie.