L’effondrement du pont Juscelino Kubitschek de Oliveira, situé entre les États brésiliens du Maranhão et de Tocantins, a provoqué un drame humain et des perturbations majeures. Selon le dernier bilan de la Police routière fédérale (PRF), au moins une personne a perdu la vie et 16 autres sont portées disparues.
Dimanche après-midi, la structure longue de plus de 500 mètres s’est partiellement effondrée, emportant avec elle quatre camions, deux voitures et deux motos. Le corps d’une femme de 25 ans a été retrouvé et identifié, tandis qu’un homme de 36 ans a pu être secouru vivant. Toutefois, les autorités estiment que le nombre de disparus pourrait atteindre 16, bien que l’enquête continue pour clarifier cette tragédie.
Initialement, un premier bilan faisait état de deux morts et 12 disparus, mais les chiffres ont été revus après de nouvelles informations recueillies sur le site. Les opérations de secours, mobilisant des équipes spécialisées, se poursuivent pour tenter de retrouver d’éventuels survivants ou récupérer les corps.
Construit dans les années 1960, le pont Juscelino Kubitschek de Oliveira est un axe vital pour relier les deux États du Maranhão et de Tocantins. Cependant, sa vétusté pourrait être à l’origine de l’effondrement. Les premières analyses du Département national des infrastructures de transport indiquent que la poutre centrale a cédé, mais les causes exactes restent à déterminer.
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a exprimé ses condoléances aux victimes via un message publié sur le réseau social X (anciennement Twitter) et a affirmé suivre la situation avec attention. Cet incident tragique soulève à nouveau la question de l’état des infrastructures au Brésil et des besoins urgents en investissements pour leur entretien et leur modernisation.
Les autorités locales et nationales poursuivent les investigations pour comprendre les circonstances précises de cet effondrement et prévenir de tels drames à l’avenir.
