Mercredi dernier, un bus de transport urbain a pris feu au centre-ville de Fès, provoquant une scène de panique parmi les passagers qui ont évacué le véhicule en toute hâte.
L’incendie s’est déclaré au niveau du moteur, situé à l’arrière du bus, avant de se propager à une partie importante du véhicule, arrêté en urgence au rond-point de la place de la Résistance. Grâce à l’intervention rapide des pompiers, le feu a été maîtrisé, empêchant ainsi la destruction totale du bus. Aucun blessé, ni parmi les passagers ni parmi le conducteur, n’a été signalé.
Des témoins oculaires ont rapporté que dès l’apparition des flammes, le conducteur a stoppé le bus précipitamment, permettant ainsi aux passagers de descendre pour éviter tout danger.
Les autorités locales et les forces de l’ordre se sont rendues immédiatement sur place pour ouvrir une enquête visant à déterminer les causes exactes de l’incident.
Cet événement a perturbé temporairement la circulation dans la zone, avant que le bus incendié ne soit transporté au dépôt de la société de transport urbain. Cet incident s’ajoute à une série de dysfonctionnements qui suscitent la colère croissante des habitants de la ville. Ces derniers dénoncent la dégradation continue du service de transport urbain à Fès et la fréquence des pannes, souvent à l’origine de situations similaires.
Des citoyens exaspérés ont réclamé une réforme urgente du secteur, rappelant qu’il y a à peine deux mois, un autre incident grave s’était produit : le renversement d’un bus à Bab Jissa, qui avait causé plusieurs blessés.
Les critiques soulignent que les défaillances des bus constituent une menace constante pour la sécurité des usagers, obligés de recourir à ce mode de transport malgré des attentes interminables et des conditions souvent jugées indignes.
