« Boraq » : Les Marocains montent au créneau contre la hausse des prix
Depuis quelques semaines, une nouvelle hausse des prix des billets du train à grande vitesse « Boraq », reliant Tanger à Rabat, a alimenté les débats et les critiques. Alors que le tarif du voyage aller-retour entre ces deux villes a franchi la barre des 400 dirhams, les voyageurs expriment leur mécontentement face à cette augmentation jugée excessive, surtout dans un contexte économique marqué par l’inflation et l’augmentation des prix des produits de consommation courante.
Le « Boraq », qui devait symboliser un progrès pour le transport ferroviaire marocain, semble se transformer en un luxe inaccessible pour une grande partie de la population. Bien que la vitesse et la modernité du service fassent l’objet de nombreuses louanges, les tarifs font désormais l’objet d’une vive polémique. D’autres hausses de prix, touchant des trajets moins longs, suscitent également des interrogations sur l’avenir des voyages en train au Maroc.
Face à cette situation, plusieurs voix s’élèvent, critiquant non seulement l’augmentation des prix, mais aussi le manque de transparence dans la justification de ces hausses. Pour certains, l’accessibilité aux transports publics reste une priorité, et des augmentations comme celles-ci risquent d’entraîner une fracture sociale plus grande. Dans un pays où la mobilité demeure un enjeu majeur, l’équilibre entre modernisation des infrastructures et respect des capacités économiques des citoyens semble plus que jamais nécessaire.