Aquaculture : 232 projets pour dynamiser les régions côtières au Maroc
Face aux défis climatiques et alimentaires, le Maroc renforce son secteur aquacole. Avec 232 fermes prévues d’ici 2025, l’aquaculture se positionne comme une solution durable pour répondre aux besoins croissants de la population et renforcer l’emploi local.
L’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture (ANDA) a dévoilé son objectif ambitieux : établir 232 fermes aquacoles d’ici 2025. Selon le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, ces projets visent une production de 115.900 tonnes par an et devraient générer 2.720 emplois directs, en particulier dans les régions côtières.
Lancée sous l’impulsion de la stratégie « Halieutis » initiée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, cette expansion de l’aquaculture place le secteur parmi les priorités économiques et sociales du pays. Mme Zakia Driouich, secrétaire d’État chargée de la Pêche maritime, a souligné lors d’une récente réunion l’énorme potentiel de l’aquaculture au Maroc. « Ce secteur en pleine croissance contribue à la sécurité alimentaire, à la création d’emplois et à l’attractivité pour les investissements nationaux et internationaux », a-t-elle affirmé.
Au cœur de cette vision, l’ANDA propose un cadre renforcé pour accompagner et encourager les investisseurs. De nouvelles fermes sont prévues sur huit régions côtières, de l’Oriental jusqu’à Dakhla-Oued Eddahab. L’accent est aussi mis sur le développement de l’aquaculture terrestre dans des zones éloignées, afin de créer des opportunités économiques là où elles sont le plus nécessaires. Par ailleurs, l’ANDA développe des programmes de formation et de soutien pour fournir aux projets l’encadrement technique et l’expertise nécessaires, avec un appui constant de l’État.
En matière de modernisation, l’ANDA et le secrétariat d’État travaillent ensemble pour accélérer la transition numérique dans le secteur, en lançant un schéma directeur des systèmes d’information. Cette initiative permettra d’optimiser la gestion et la compétitivité des projets aquacoles.
Grâce à ce programme de grande envergure, l’aquaculture marocaine entre dans une nouvelle phase de développement durable, apportant des perspectives économiques aux régions côtières et contribuant activement à la sécurité alimentaire nationale.