Une offre immobilière sous pression, entre flambée des coûts et rareté du foncier

Le secteur de la construction au Maroc traverse une crise profonde. La baisse de la demande, le ralentissement des mises en chantier, et l’inflation galopante compliquent le marché de l’immobilier, rapporte L’Économiste. À cela s’ajoute la rareté du foncier dans les grandes villes du littoral comme Casablanca, Rabat, Tanger, et Agadir, ce qui fait grimper le prix des terrains, qui représente aujourd’hui près de 50 % du coût d’un bien immobilier. Cette proportion est bien supérieure à celle des pays de l’OCDE, où le foncier représente entre 20 et 25 % du prix final.

Pour répondre à une demande toujours croissante, avec un taux d’urbanisation au Maroc passant de 65 % à un objectif de 70-75 % dans les années à venir, le secteur doit adapter son offre. « Il faudra produire des logements qui anticipent cette nouvelle demande et surtout des offres accessibles au pouvoir d’achat des acquéreurs potentiels », souligne Anice Benjelloun, vice-président de la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI), cité par L’Économiste. Cependant, la hausse des prix des matériaux de construction — 40 à 50 % pour certains, voire 100 à 200 % pour d’autres comme le verre, le bois, le marbre et l’aluminium — représente un défi de taille pour les professionnels du bâtiment.

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