Le Maroc va étendre l’irrigation à un million d’hectares d’ici à 2030

 

Le Maroc prévoit d’étendre la technologie de l’irrigation à une superficie totale d’un million d’hectares d’ici à 2030. C’est ce qu’a annoncé le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Mohamed Sadiki, lors d’une séance au Parlement.
Sadiki a détaillé certaines des mesures prises par le gouvernement pour doubler l’efficacité de l’eau et soutenir la durabilité de l’agriculture irriguée.
Ces mesures comprennent, selon le journal espagnol Atalayr, l’expansion de l’irrigation sur une superficie de 70 000 hectares et la réhabilitation des périmètres hydrauliques petits et moyens sur une superficie de 200 000 hectares.
Le ministère de Sadiki prévoit également d’augmenter l’approvisionnement en eau en construisant des barrages et en créant des usines de dessalement afin d’irriguer 120 000 hectares supplémentaires.
À cet égard, le ministre de l’Agriculture a rappelé les projets structurels promus par Rabat, tels que la conduction de l’eau et l’interconnexion entre les bassins fluviaux, qui fourniront environ un milliard de mètres cubes d’eau.
Comme l’a souligné Sadiki, ces efforts permettront au secteur agricole de mobiliser un stock stratégique d’eau d’environ 3 milliards de mètres cubes, ce qui constitue un pas important vers la réalisation de la souveraineté alimentaire du Royaume.
Pour l’heure, Sadiki a souligné que les initiatives du ministère ont déjà permis d’étendre la superficie totale des zones irriguées à 1,8 million d’hectares, de moderniser les réseaux d’irrigation sur plus de 175 000 hectares, dont plus de 80 % sont occupés par des petits exploitants.
En outre, 850 000 hectares ont été équipés de systèmes d’irrigation au goutte-à-goutte. Sadiki a souligné la nécessité de donner la priorité à la conservation des arbres fruitiers et des cultures permanentes, ainsi que de rationaliser l’utilisation de l’eau en collaboration avec les partenaires concernés.
L’un des défis actuels auxquels le Maroc est confronté est la sécheresse persistante, un effet du changement climatique qui affecte l’agriculture du pays, un pilier essentiel de l’économie nationale.
Le manque de précipitations affecte gravement les cultures, car les surfaces ensemencées en automne et en hiver ont diminué, les céréales étant les plus touchées par ce problème. Les céréales sont les plus touchées par ce problème. Les terres consacrées à cette culture ont été réduites de 31 % par rapport aux saisons normales.

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