Le Maroc se positionne comme un acteur clé dans la lutte mondiale contre le changement climatique. Lors de la réunion de la Commission nationale des changements climatiques et de la diversité biologique à Rabat, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a souligné les efforts du pays pour apporter des solutions innovantes face à ces défis globaux.
Mme Benali a mis en avant l’importance de l’engagement du Maroc dans les initiatives mondiales visant à lutter contre le changement climatique et à préserver la biodiversité.
Le pays s’efforce de renforcer les partenariats internationaux et de participer activement à des forums tels que la COP28 et la COP15, où des discussions cruciales ont eu lieu sur des sujets tels que le Bilan mondial (GST), l’Objectif global de l’adaptation, et la finance climat.
Le Maroc, comme de nombreux autres pays, fait face à des défis environnementaux majeurs en raison du changement climatique. Leila Benali a souligné que ce phénomène se manifeste par une augmentation des événements climatiques extrêmes, des variations de température imprévisibles et une variabilité accrue des précipitations.
Ces conditions perturbent gravement le cycle de l’eau, entraînant des sécheresses et des inondations fréquentes, ainsi qu’une pénurie croissante d’eau.
Ces impacts se font particulièrement sentir dans le secteur agricole, avec une réduction de la production due au raccourcissement de la saison agricole, une baisse des rendements et des pertes de récoltes.
Outre l’agriculture, d’autres secteurs tels que l’habitat, la santé, et les infrastructures énergétiques et touristiques sont également touchés.
Pour répondre à ces défis, le Maroc a mis en place des plans sectoriels visant à renforcer la résilience de ses infrastructures et de ses communautés.
Parmi les initiatives notables figure le complexe solaire Noor de Ouarzazate, un exemple des investissements du Royaume dans les énergies renouvelables. Ce projet illustre la transition du pays vers des sources d’énergie plus durables et moins polluantes.
Leila Benali a également mentionné que le Maroc s’appuie sur des mécanismes de financement climatique, comme le Fonds vert pour le climat, pour mobiliser des ressources financières et techniques nécessaires à la mise en œuvre de ses initiatives environnementales.
Ces actions s’inscrivent dans le cadre d’un effort plus large pour renforcer les capacités nationales et locales et optimiser l’accès aux mécanismes de financement international.
La Commission nationale des changements climatiques et de la diversité biologique joue un rôle crucial dans l’accompagnement de la mise en œuvre des engagements du Maroc en vertu des conventions de Rio, notamment la Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) et la Convention sur la diversité biologique (CDB).
Cette commission veille à intégrer la préservation de la biodiversité et la lutte contre le changement climatique dans les politiques publiques du pays.
Le Maroc s’engage activement à relever les défis du changement climatique à travers des réponses innovantes et une coopération internationale renforcée.
En mettant l’accent sur les énergies renouvelables et en développant des infrastructures résilientes, le Maroc se positionne comme un leader régional dans la transition vers une économie verte et durable.
