L’Office national des chemins de fer (ONCF) intensifie ses efforts pour concrétiser la Ligne Grande Vitesse (LGV) entre Kénitra et Marrakech. Dernièrement, il a lancé un appel d’offres pour la fourniture des équipements de voie, comme rapporté par Le360.
Ce marché se divise en trois lots, estimés à environ 1 milliard de dirhams au total : la fourniture des équipements de voie pour la LGV Kénitra-Marrakech, sans système de manœuvre, verrouillage et contrôle de signalisation, pour un montant de 584,1 millions de dirhams ; la fourniture des équipements de voie pour la ligne conventionnelle entre Kénitra et Marrakech, sans système de manœuvre, verrouillage et contrôle de signalisation, pour un montant de 377,8 millions de dirhams ; et la fourniture des équipements de dilatation pour les ouvrages d’art, pour un montant de 31 millions de dirhams.
L’ONCF a fixé le délai de livraison à 48 mois pour le deuxième lot et à 12 mois pour le troisième lot.
Cette ligne, conçue pour une vitesse maximale de 350 km/h et exploitée à 320 km/h, s’étendra sur environ 450 km, reliant directement Tanger à Marrakech sans passer par Casablanca.
L’arrivée du train à Casablanca propose deux itinéraires, avec également un itinéraire alternatif à Benslimane (le stade) vers Nouaceur, où une nouvelle station ou un centre de distribution sera implanté.
Le projet de TGV Kénitra-Marrakech ambitionne de révolutionner les déplacements entre ces deux villes, s’inscrivant dans le vaste plan de l’ONCF visant à interconnecter les villes, les ports et les aéroports du Maroc grâce à des liaisons ferroviaires à grande vitesse fonctionnant à des vitesses pouvant atteindre 350 kilomètres par heure.
