L’Office national des Chemins de fer (ONCF) du Maroc intensifie ses efforts pour concrétiser le projet de construction de la ligne ferroviaire à grande vitesse reliant Kénitra à Marrakech, annonçant le déblocage d’environ 695 millions de dirhams pour son avancement.
Cette somme considérable sera investie dans l’approvisionnement ferroviaire, visant à renforcer la capacité de la ligne Kénitra-Marrakech ainsi que du hub de Casablanca, avec une attention particulière portée aux stations de Kénitra et Benguerir.
Ces initiatives soulignent l’engagement continu de l’ONCF envers les travaux de génie civil nécessaires à la réalisation de cette future ligne à grande vitesse.
La nouvelle ligne, qui permettra la circulation de trains voyageurs à une vitesse maximale de 350 km/h, sera opérationnelle à une vitesse de 320 km/h sur une distance d’environ 450 km.
Elle traversera à la fois des zones rurales et des centres urbains majeurs tels que Rabat, Salé, Casablanca et Marrakech, offrant ainsi une connectivité rapide et efficace entre ces villes dynamiques.
Dans le cadre de ce projet d’envergure, des points de jonction seront établis avec les lignes ferroviaires existantes, tandis qu’un centre de maintenance sera installé à Kénitra, en plus de ceux prévus dans les stations de Rabat-Agdal, Ain Sebaa, Bouskoura, Nouaceur, Settat, Ben Guerir, et Sidi Ghanem, avant de rejoindre la nouvelle station de Marrakech.
En février, l’ONCF a lancé un processus de consultation pour sélectionner un prestataire chargé du suivi environnemental et social du projet, couvrant une étendue d’environ 431 kilomètres. Ce prestataire, rémunéré à hauteur de 10,38 millions de dirhams, aura pour mission de concevoir un plan de gestion environnementale et sociale, englobant des aspects cruciaux tels que la gestion des déchets, des défrichements, des eaux souterraines, et d’autres considérations importantes pour assurer le respect des normes environnementales et sociales tout au long de la réalisation de ce projet d’infrastructure vital pour le pays.
